Vous même vous êtes confrontés à la recherche d'un "trésor familial" ou d'un bien caché n'hésitez pas à nous soumettre votre problème ou les difficultés que vous rencontrez pour cette recherche nous pourrons vous assister dans vos recherches et mettre les moyens en oeuvre pour retrouver les biens enfouis.
En tant que professionnel nous sommes soumis au secret des informations que vous voudrez bien nous confier.
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Je préfère, donc, me réserver pour des histoires vraisemblables ayant des motifs légitimes (et légaux) de recherches.
Je laisse les recherches de trésors, qui par le simple fait de la recherche n’en sont d’ailleurs plus, puisqu’un trésor, selon l’article 716 du Code Civil, est “toute chose cachée ou enfouie sur laquelle personne ne peut justifier sa propriété, et qui est découverte par le pur effet du hasard”. La recherche effective exclue donc l’élément de fortuité déterminant dans la qualification de la notion de trésor.
Je m’attache donc à la recherche de ce qu’il est convenu d’appeler “des biens familiaux”, c’est à dire des biens cachés ou enfouis par une personne qui peut, soit elle-même, soit ses ayants-droits en justifier la propriété.
J’établi toujours un contrat avec la personne qui me missionne afin de fixer par écrit ce qui a été convenu à cause de la nature même des objets recherchés : bien appartenant à autrui et non trésor appartenant pour moitié à l’inventeur et pour l’autre moitié au propriétaire du fonds.
En effet, en cas de découverte la personne m’ayant missionné, généralement propriétaire ou ayant-droit n’est pas obligé de me donner quoique ce soit. C’est comme si vous trouviez un portefeuille dans la rue et que vous le restituyer à son propriétaire, celui-ci n’est, bien sûr pas obligé de vous donner une partie de son contenu.
Donc écrit impératif.
Après la découverte et le partage des biens ce contrat peut être détruit par les deux parties (après s’êrtre assuré que chacun soit véritablement rempli dans ses droits) pour que chacun fasse son affaire personnelle de...la déclaration du petit pactole.
Je n’ai malheureusement que très peu d’images à vous proposer de mes forfaitures pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, lorsque vous réussissez à rentrer en confiance dans l’intimité d’histoires familiales secrêtes et d’argent et à faire valoir à une personne l’intérêt qu’elle peut avoir à vous faire intervenir et à partager un certain pourcentage des biens à découvrir, il peut être délicat voir inconvenant d’arriver sur le terrain avec le parfait attirail du petit reporter photos de chasse au trésor. Surtout, quand vous avez insisté auparavant sur l’aspect secret professionnel et confidentiel de la mission qui vous a été confiée, la venue de moyens permettant de conserver des traces visuelles paraît contradictoire.
Mais bon, quelquefois, en fonction du type d’histoire et de la personne cela peut rester possible.
Autre raison, celle-ci moins rationnelle, c’est un peu de superstition (vous voyez que finalement il y a une part obscure en moi...).
J’ai toujours préféré me concentrer sur ma mission, l’ensemble des matériels et la méthode à utiliser plutôt que de prévoir le champagne et les photos souvenirs pour ne pas me porter la poisse et de considérer que l’affaire va réussir.
Dernière raison : Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais tout vous raconter...
Pourtant quelques fois en plus de ma récompense je ramène avec moi un petit souvenir comme, par exemple le cache combinaisons de ce coffre-fort Bauche, véritable trophée d’une journée un peu particulière : Il s’agissait de retrouver un coffre introuvable dissimulé dans une cave que les ayants-droits recherchaient depuis deux ans après avoir débarrassé des tonnes de restes de charbon et d’encombrants divers. Là, comme souvent, après quelques heures de recherches, j’en ai déduit que ce coffre ne devait pa se trouver là où il m’était indiqué de chercher.
J’ai donc posé mes nombreux détecteurs et je me suis équipé tout simplement...d’une maglite et d’un tournevis long et plat pour finalement deviner l’objet de tant de convoitises, le coffre encastré et dissimulé derrière une couche d’enduit (ce qui explique le blanc se trouant sur le cache serrure) et derrière une très grande et lourde armoire. Seule la lumière rasante de la lampe sur cette partie du mur ma permis de deviner la présence du coffre par la teinte différente qu’avait le mur à cet endroit.
La suite fut épique : après l’essai par les ayants-droits de différentes possibilités de combinaisons pour l’ouverture, la fameuse porte blindée ne s’ouvrait toujours pas.
Comme j’avais prévu cette éventualité, je me suis donc essayé à découper et défoncer la porte du coffre-fort. C’est la seule fois où j’ai effectué une telle opération. Au bout de 3 heures et quelques petites blessures à la main nous avons enfin eu raison de lui.
Bien sûr, vous voulez savoir ce qu’il y avait dedans...Bon d’accord, je vous le confie : uniquement un petit sac de toile...mais très lourd avec un peu moins de 300 pièces de 20 Francs or (environ 1,9 Kg d’or !), ce qui était un peu moins que d’habitude, mais bon, défoncer un coffre-fort en toute sérénité n’est pas très habituel.
D’autres fois les surprises ne sont pas forcément celles que l’on croit : En recherchant un bien familial sur une propriété dans le sud gironde, au bout de quelques heures et un peu de lassitude, j’ai eu la surprise mais mauvaise cette fois-ci, de trouver ...une grenade défensive dégoupillée à une vingtaine de centimètres dans le sol et presque contre le mur de la maison.
Le gros problème est que le son produit pouvait correspondre par son étendue à l’objet de mes recherches. Heureusement mais coup de piochon, par habitude, se sont portés à côté de l’endroit où j’avais le signal.
Ce type de situation est très dangereuse parce qu’à cet endroit et dans ce cadre mon esprit n’était pas préparé à trouver ce type de choses dangereuse.
D’ailleurs la grenade n’était absolument pas inerte et à cause de son instabilité, le service de déminage à dû la faire sauter sur place.
Donc, attention prospecteurs ! Soyez toujours vigilants à ce que vous faîtes ayez d’entrée, tout de suite les bons réflexes, prenez les bonnes habitudes dès le départ que ce soit pour votre sécurité et celle de votre entourage.
De la même façon, n’intervenez jamais chez quelqu’un sans une petite enquête préliminaire de bon sens, afin, tout simplement d’être sur que celui qui vous a requis est bien le propriétaire des lieux, autrement vous pourriez être accusé de vol ou de complicité de vol : ce n’est pas parce que quelqu’un a les clefs d’une maison qu’il en est le propriétaire...
Et enfin, un écrit, un contrat synalagmatique valablemment conclu entre les parties précisera l’identité et la qualité des personnes et fixera les conditions définies oralement.
Ne jamais croire les phrases du style : “Ne t’inquiètes pas tu seras récompensé...”’les nons dits, les imprécisions seront autant de sources de litiges par la suite.
N’oubliez pas : “l’Or rend fou” : il est facile de dire quelque chose avant la découverte, mais on s’aperçoit, surtout chez ceux qui n’ont pas eu l’habitude d’en voir, que les yeux, le regard des personnes peut rapidement changer voire devenir inquiétant face au précieux métal et les engagements pris s’envoler rapidement.